Le Cap-Sizun est un bout du monde ou le début d’un autre… Différent de toute évidence. C’est un cap, une avancée rocheuse dans l’océan, aux côtes, souvent hautes, toujours déchiquetées et sculptées par la mer et le vent. Les pointes du Raz et du Van sont les proues du vaisseau amiral. Le Cap est un concentré de Bretagne, maritime et paysanne, sauvage et vivante. Le sentier littoral est ici comme nulle part et vous emporte hors du temps des Hommes. L’intérieur mérite aussi votre visite. C’est un bocage vallonné emplit de ruisseaux, de hameaux typiques et jalonné de nombreux témoignages archéologiques et patrimoniaux. Cette nature généreuse est très propice et permet toutes les activités : randonnée pédestre, vélo, loisirs nautiques, escalade, baignade dans des eaux cristallines, … Tout est là. Les Capistes perpétuent et partagent volontiers leur histoire, leurs traditions par le chant, la danse, les savoir-faire, la musique, les arts,… Bienvenue à bord !

Le bras de mer du Goyen était le seul abri géographique assez large pour permettre le développement d’activités liées à la mer. La pêche a prospéré au 19ème siècle et a longtemps été un pilier économique. Son essor faisait venir les travailleurs et la population locale augmentait largement. Au début du 20ème siècle, les rives du Goyen comptaient une bonne quinzaine de conserveries de sardines. Le port de Poulgoazec est encore dynamique, non plus pas par les tonnages rapportés mais plutôt par la valeur économique des poissons pêchés (pêche côtière : bar de ligne, homard). Il n’y a aujourd’hui plus de transformation et plus beaucoup d’emplois dans le secteur. La dernière conserverie a fermé en 1991.

Le Cap-Sizun est aussi une terre agricole (plutôt dans son nord). Ce sont encore 150 exploitations qui produisent des céréales (maïs,…) mais aussi du lait. Les exploitants s’organisent de plus en plus pour vendre directement aux consommateurs et la part de l’agriculture biologique ne cesse de croître.

Le tourisme a aussi permis le développement du Cap-Sizun et d’Audierne. Il était de bon ton, à partir de la fin du 19ème siècle , d’humer le bon air de la Pointe du Raz. Il y eu une période romantique favorable pendant laquelle les artistes recherchaient en effet des sensations fortes face à la nature. Grâce au chemin de fer depuis Douarnenez (ligne le youtar), toute une économie du tourisme de séjour s’était développée : les conserveries étaient requalifiées en hôtels.

Aujourd’hui, l’économie locale est riche de ses nouveaux porteurs de projets : venez échanger avec eux lors des visites : artisans, brasseur, fabrique de territoire,…